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Amélie Rabine

Doctorante

amelie.rabine@gmail.com

Amélie Rabine est doctorante à l’université Paris 8. Elle est aussi membre de de l’Association française des archives orales sonores et audiovisuelles (AFAS).

Sa thèse, Paroles de « déviantes » : trajectoires de jeunes filles placées en institutions de rééducation (1945-1975), est dirigée par Mathias Gardet et Florence Descamps

Parcours

Titulaire d’un Master recherche en histoire contemporaine et d’un Master professionnel en communication institutionnelle, Amélie Rabine a travaillé dix ans pour diverses structures en France et en Asie en tant que chargée de communication, mécénat, et relations presse. Elle a également été, de 2018 à 2020, guide-conférencière au sein du Centre d’exposition « Enfants en Justice », musée rattaché à l’Ecole Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse (ENPJJ) dédié à l’histoire de la justice des mineurs du XIXe siècle à nos jours, ainsi que coordinatrice du portail web afférent « Enfants en Justice » (XIXe-XXIe), visant à promouvoir cette histoire en mettant à disposition des chercheurs et du grand public des outils documentaires et corpus thématiques raisonnés. Elle a également collaboré en 2020 au webdoc Mauvaises filles, incorrigibles et rebelles, websérie documentaire alliant portraits théâtralisés, décryptages universitaires et témoignages d’anciennes jeunes filles placées. Elle enseigne, enfin, l’histoire de l’éducation à l’Université Paris 8 et à l’Université de Paris, respectivement depuis 2017 et 2021.

Doctorante en histoire au sein de l’école doctorale Pratiques et Théories du Sens de l’Université Paris 8, sous la direction de Mathias Gardet (Université Paris 8 – IHTP) et la codirection de Florence Descamps (EPHE), son travail de recherche, à la confluence entre l’histoire et l’anthropologie, porte sur les trajectoires de jeunes filles placées en institutions de « rééducation », entre 1945 et 1975, à travers le prisme des témoignages oraux et écritures ordinaires. Attachée aux questions d’enfermement, de marginalités et de genre, elle souhaite à travers cette recherche réussir à intercepter les murmures, à capter l’implicite derrière les archives officielles, dont les témoignages constituent le terreau – récits autobiographiques, entretiens, correspondances, dessins, photographies – afin de tenter d’apporter un nouvel éclairage à l’histoire de la jeunesse féminine incarcérée.

En parallèle de ses activités, elle expérimente depuis 2016 les ponts entre son travail universitaire et la création graphique à travers différents médiums. Elle a ainsi été invitée à contribuer aux quatre premiers numéros du magazine POST(blank), magazine bilingue franco-américain créé par MadGleamPress, une équipe d’artistes visuels et de poètes basés à New York et Paris dont la vocation est de mettre en lumière le dialogue existant entre arts visuels, littéraires et performatifs. Elle tient par ailleurs un carnet de thèse au format hybride – mêlant symboles, mots et images -, et a entrepris un travail photographique autour des institutions carcérales.