Guillaume Mazeau
MAÎTRE DE CONFÉRENCES
Contact : mazeau.guillaume[@]free.fr
GUILLAUME MAZEAU est Maître de conférences en histoire à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est également commissaire d'expositions et conseiller historique pour le théâtre et la télévision.
Carrière
Guillaume Mazeau, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Fontenay Saint-Cloud (1995), est agrégé d’histoire (1998). Il a délibérément choisi d’enseigner dans le Secondaire, afin de se former au métier d’enseignant et de mettre en œuvre les savoirs qu'il avait lui-même appris dans son cursus d’étudiant. Il a donc travaillé pendant dix ans (1999-2009) au lycée Auguste Béhal de Lens(Pas de Calais), un établissement composé de classes socio-professionnelles défavorisées. En marge de ses enseignements, accomplis en classes générales et technologiques, il a mené plusieurs projets pédagogiques. L’un d’entre eux était tourné vers la mise en place de liens entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur : il s’agissait d’un dispositif institué par Sciences Po visant à intégrer les élèves issus de classes ZEP.
En parallèle, il a entamé une thèse sous la direction de Jean-Clément Martin, portant sur la construction de l’histoire comme savoir et pratique sociale à partir de l’exemple de l’assassinat de Marat (1793 à 2007), soutenue en décembre 2007 et publiée en 2009 aux éditions Champ Vallon sous le titre Le Bain de l’Histoire.
Recruté Maître de conférences à l’université Paris-1 Panthéon Sorbonne en 2009, il a poursuivi ses activités d’enseignant, de la L1 au Master 1, en s’investissant particulièrement dans les dispositifs d’accompagnement et de remédiation proposés par l’équipe pédagogique : il a donc assumé la fonction d’« enseignant référent » (accueil individualisé des étudiants, liens avec les tuteurs, 2012-2015), et participe à la « commission licence » (commission consultative sur les questions de pédagogie et d’organisation des enseignements, depuis 2009). Il dirige aussi une double licence droit-histoire (depuis 2012), et a assuré les fonctions de coordinateur pédagogique des enseignements de L2 (2012-2015).
Egalement enseignant vacataire à Sciences Po (depuis 2011), il intervient auprès de classes à double cursus venant de Paris-1. Depuis longtemps il fait partie des jurys de concours de l’ENS (écrit, depuis 2007) et du CAPES (oral et écrit entre 2012 et 2015 puis écrit depuis 2012). Enfin, pour terminer la partie pédagogique de la carrière, il fait partie depuis 2011 du collectif aggiornamento histoire-géo, destiné à un renouvellement des pratiques pédagogiques de l’Enseignement Primaire jusqu’au Supérieur. Depuis le mois de janvier 2016, il a intégré le Centre d’Histoire du XIXe siècle : cette ouverture sur une période plus vaste que la Révolution française correspond davantage à ses orientations futures visant à comprendre cette séquence dans le long terme.
Une fois recruté, il a poursuivi ses recherches sur les crises et violences politiques, sur les émotions collectives, sur la construction de l’histoire comme discipline savante et pratique sociale. Il a aussi ouvert en 2010 un nouveau chantier de recherche consacré au rôle de la visualité dans la période révolutionnaire, qui nourrira le mémoire de son habilitation à diriger des recherches. Il a donc publié cinq articles et organisé un colloque (janvier 2016) bientôt publié afin de couvrir et d’étayer ce champ relativement peu balisé en France. Il a également intégré le comité de rédaction de deux revues consacrées à la Révolution française (les Annales Historiques de la Révolution française depuis 2011 et La Révolution française depuis 2012) ainsi que d’une revue de science politique (Politix, depuis 2016) et est devenu membre correspondant du magazine L’Histoire (2016).
Outre ses activités de recherche à proprement parler, il s'est en effet beaucoup consacré à ce que l’on appelle la « diffusion de la recherche », qu'il essaie de pratiquer et de développer comme une partie intégrante des diverses manières de faire de l’histoire et non comme un simple « à côté ». Il est commissaire scientifique des parcours permanents du musée Carnavalet (Paris, salles révolutionnaires) et du monument de la Conciergerie (Paris), mais aussi de la future Maison Robespierre (Arras). Il a expertisé le projet du futur parcours urbain qui sera dédié à la Révolution française à Paris (Ville de Paris). Enfin, il a travaillé comme historien pour plusieurs fictions dont les pièces de théâtre Marie-Antoinette(s) de Pauline Susini (Montansier, 2016) et Ca Ira (1) Fin de Louis de Joël Pommerat (Mons, 2015), en essayant de tester, sur le long terme et d’une manière empirique, les réflexions épistémologiques sur les liens entre l’histoire et la fiction. À cette occasion, il a redécouvert le Bulletin rédigé par Duquesnoy, député de Franche Comté, dont il a publié une édition critique (Un Révolutionnaire malgré lui, Mercure de France, 2016). Il collabore régulièrement aux revues L’Histoire, Histoire et Civilisations, pratique l’expertise dans diverses émissions à la radio (La Fabrique de l’Histoire, La Marche du Siècle, Au cœur de l’Histoire, Concordance des Temps) ou à la télévision (L’Histoire au Quotidien, L’Ombre d’un doute, Visites privées).
Ces réflexions et pratiques de diffusion et de mise en partage du savoir scientifique donneront lieu à un essai, qui paraîtra chez Fayard en 2018.
ACTIVITÉS PÉDAGOGIQUES
Organisation d’un projet pédagogique associant l’UFR d’histoire au musée Carnavalet. Intitulée « Gouverner avec la peur (1793-1794) », cette exposition est intégralement organisée par 35 étudiants volontaires, qui y travaillent en dehors du temps scolaire, sous ma direction. Par groupes, ils travaillent sur la rédaction des textes, la recherche de partenaires, la mise au point d’une médiation, la réalisation d’un accompagnement numérique, la promotion et la diffusion de l’exposition. L’exposition se tiendra dans la galerie Soufflot du site Panthéon de la Sorbonne en décembre 2017. Cette première expérience vise à étendre et développer la pédagogie de projet au sein des enseignements de Licence 3 de Paris-1: à côté des modes d’évaluation classiques, il s’agit de proposer aux étudiants de valoriser leurs compétences et leur créativité dans d’autres domaines que l’histoire, en permettant à celles et à ceux qui, nombreux, entendent briguer un Master Patrimoine ou des études de médiation culturelle. Un des travaux de fin de licence pourrait donc être la réalisation d’un projet culturel impliquant la collaboration avec des professionnels. Enfin, ce projet, qui passe par la signature d’une convention, a pour vocation de pérenniser la collaboration entre les établissements du musée Carnavalet et l’Université Paris-1.
Guillaume Mazeau collabore également périodiquement au programme Speap (Programme d’expérimentation en arts politiques) dirigé par Frédérique Aït Touati, Jean-Michel Frodon et Bruno Latour à Sciences-Po (depuis 2015) : séance d’expérimentation à propos des liens entre l’apprentissage de l’histoire et l’improvisation théâtrale, 9 octobre 2016. Participation au projet entre Speap et le théâtre des Amandiers de Nanterre pour mai 2018 : organisation d’un événement entre sciences sociales, politique et fiction dans le cadre des commémorations de mai 68.
ACTIVITÉS SCIENTIFIQUES
Ses recherches s’orientent vers deux thématiques principales :
- L’histoire de la Révolution française
- Une réflexion sur l’histoire comme mode de connaissance
Dans le sillage de ses premiers travaux menés depuis plus d’une quinzaine d’années (Maîtrise en 1997, DEA en 1999), il a entrepris de réfléchir sur les conditions intellectuelles et pratiques dont l’histoire se construit comme mode de connaissance du monde mais aussi comme vecteur des relations politiques et sociales. Soutenue en 2007, sa thèse portant sur l’assassinat de Marat (1793), s’intéressait ainsi autant aux rapports entre l’« histoire » et ce que l’on appelait alors la « mémoire collective », qu’à l’analyse de l’événement lui-même. L’objectif de ce long travail était en effet autant pratique qu’épistémologique : alors qu’il existait de nombreux textes théoriques confrontant l’histoire à d’autres autres formes de fabrication du passé, bien moins nombreux étaient ceux qui tentaient de comprendre la manière dont, à la très petite échelle du terrain, les événements se muent aussitôt en « passé » en fonction de nombreux paramètres, mobilisant de puissantes forces politiques et sociales. Après avoir suivi l’événement et ses projections pendant plus de deux siècles, trois conclusions ressortaient de ce travail, inspirant les trois prolongements ultérieurs – et actuels - de mes travaux.
Il se révélait tout d’abord que l’assassinat procédait visiblement d’un nouveau mode de violence qui, au milieu de l’exceptionnelle crise politique de la Révolution, avait contribué à transformer les manières de gouverner. Souvent décrit comme un assassinat, le meurtre de Marat ressemblait plutôt à un des premiers attentats politiques de l’histoire contemporaine, justifiant le renforcement de l’Etat d’exception mis en place quelques mois auparavant. Ces premières réflexions ont incité à suivre trois pistes différentes, qui ont toutes inspiré des publications ultérieures, actuelles et continueront à en inspirer de futures : l’histoire des violences collectives en période de crise politique, des usages politiques des émotions, mais aussi des premières politiques d’exception de l’histoire républicaine (la « Terreur »). La réalisation d’un parcours de visite permanent au musée de la Conciergerie est une traduction de ce travail en cours et fournit la première exposition sur l’histoire de l’Etat d’exception.
D’autre part, contrairement aux apparences, l’assassinat de Marat se révélait être, depuis la fin du XVIIIe siècle, l’événement mondialement le plus représenté de la Révolution française, avant même la prise de la Bastille, les images en particulier anonymes et populaires participant, dès 1793 et au moins autant que les textes, à la construction de son histoire. Cette prise de conscience a incité à lancer un travail de recherche, qui constituera le cadre d'une Habilitation à Diriger des Recherches, sur la question non seulement des images ou des représentations, sur lesquelles Guillaume Mazeau a déjà publié plusieurs travaux, mais de la Visualité dans la transition politique, sociale et culturelle qui accompagne la crise révolutionnaire de la fin du XVIIIe siècle : il vient d’organiser son premier colloque sur le sujet (Regards politiques, Politiques du regard. Observation, surveillance et vigilance pendant la Révolution française, 12 et 13 janvier 2016, Univ. Paris-1 Panthéon Sorbonne, IHRF/IHMC, à paraître aux Publications de la Sorbonne en 2017).
Enfin, le suivi très précis des discours et écrits contribuant à inventer l’événement puis à le faire vivre bien après 1793, me montrait combien la différence de nature entre les catégories habituellement reconnues de la construction du passé (« histoire », « mémoire », « fiction ») s’avérait, lorsqu’on les étudiait de manière pratique, bien moins assurée que la majorité des réflexions théoriques ne semblaient l’entendre. Après avoir inspiré les toutes premières recherches d’apprenti historien, cette question, forgée à l’issue de la thèse, ont conduit à explorer plus encore la spécificité de ce qu’est, au fond, l’histoire, dans toutes ses dimensions, et non seulement comme pratique savante, et bien au-delà de la période de spécialité. Où commence et ou s’arrête ce que l’on appelle « l’histoire » ? Qui participe à l’invention du passé et quel rapport celui-ci entretient-il avec le présent ? L’histoire savante épuise-t-elle toutes les formes de connaissance du passé ?Quel intérêt peut-elle trouver à repousser ses propres frontières ? Existe-t-il une différence de nature entre la production du savoir et sa transmission ?
Afin d’éprouver la pertinence de telles questions, Guillaume Mazeau a publié des articles consacrés à l’épistémologie de l’histoire, à l’historiographie et aux usages du passé, tout en poursuivant, aux côtés de cette réflexion théorique, des expériences pratiques de fabrique de l’histoire. Comme enseignant, en multipliant les projets pédagogiques dans ses travaux dirigés (en L2 et L3), mais aussi comme historien, en testant les différents régimes de vérité et différents registres d’écriture : il a donc publié dans de nombreuses revues destinées à un grand public, mais aussi exploré les limites entre histoire, fiction, dramaturgie au théâtre (Ca Ira (1) Fin de Louis de Joël Pommerat, 2015) et expérimenté les manières de mettre en scène le passé en collaborant aux parcours de visite permanents de certains musées (Carnavalet, Conciergerie, maison Robespierre à Arras). Ces expériences de mise en tension entre passé et présent, histoire et fiction, production et transmission du savoir, font l’objet d’un projet de livre, à paraître en 2018 chez Fayard et nourriront un axe de recherche ultérieur sur l’ « histoire comme expérience ».
ACTIVITÉS ÉDITORIALES (expertises, responsabilités de collections)
Membre de comités de rédaction :
-Annales historiques de la Révolution française
-La Révolution française. Cahiers de l’Institut d’Histoire de la Révolution française (en ligne)
-Politix (revue de sciences politiques)
-Magazine L’Histoire (membre correspondant)
- réseau H-France : membre du Book Review Advisory Panel.
Commissariat scientifique et expertises
– Exposition Corday contre Marat. Les discordes de l’histoire (Musée de la Révolution française, Vizille, 2009)
– Commissaire scientifique de la nouvelle présentation permanente des salles révolutionnaires du musée Carnavalet (Paris)
– Responsable scientifique du nouveau parcours permanent du monument de la Conciergerie (Paris, Centre des Monuments nationaux), 2016
– Expertise du projet d’un parcours permanent consacré à la Révolution française dans les rues de Paris, Ville de Paris, 2016
– Membre du conseil scientifique de la future Maison Robespierre (Arras), 2017
Collaboration régulière à des revues grand public
Membre correspondant du magazine L’Histoire (rédaction de nombreux articles et comptes rendus), collaborateur régulier de la revue Histoire et Civilisations (rédaction de 15 articles entre 2012 et 2106), collaborateur régulier de l’Encyclopedia Universalis (rédaction de 5 notices relatives à la Révolution française et son histoire depuis 2012).
Participation à des émissions de diffusion de l’histoire, radio et télévision
La Fabrique de l’Histoire (France Culture), Concordance des Temps (France Culture), Au cœur de l’Histoire (Europe 1), La Marche de l’Histoire (France Inter), L’Ombre d’un doute (France 3).
Participation à l’écriture du scénario et expertise
La Mort de Marat de Martin Fraudreau, Arte, 2012 ;L’Histoire au quotidien, M6, 2016.
Expertise pour des documentaires
« Une promenade au temps de la Révolution française », Escales Culture #6, Documentaire de promotion du patrimoine réalisé par Aymeric François, Ministère de la Culture, 2016 (co-écriture du scénario et présentation)
Création artistique
Collaboration avec des auteurs et metteurs en scène pour des fictions :
Théâtre : Joël Pommerat, Ca Ira (1) Fin de Louis, 2015 ; Pauline Susini, Marie-Antoinette(s), 2016
Cinéma : Pierre Schoeller, Un peuple et son roi, 2018
Littérature : Chrisophe Bigot, Le bouffon de la Montagne, 2016
Publications
Articles dans des revues nationales à comité de lecture
- « La Révolution au théâtre, à propos de Ca Ira (1) Fin de Louis de Joël Pommerat », Annales historiques de la Révolution française, 2017/1.
- « Représenter la Révolution sur scène. Deux expériences entre histoire et fiction », entretien croisé avec Pauline Susini et Marion Boudier, Sociétés et représentations, 2017/1.
- « Décélérer. Le ralentissement comme enjeu politique pendant la Révolution française », Écrire l’histoire, 16/2016.
- « Penser avec le genre : trouble dans la citoyenneté révolutionnaire », La Révolution française, 9/2015.
- « Représenter la Révolution française aujourd’hui. Enjeux dramatiques et historiques » (avec Marion Boudier), Revue d’histoire du théâtre, n268, 4e t. 2015.
- « Histoire sensible. Une expérience critique entre théâtre et histoire », Écrire l’histoire, 15/2015.
- « Madame Tussaud et le masque de Robespierre. Exercices d’histoire autour de la reconstitution médiatique d’un masque » (avec Hervé Leuwers) AHRF, janvier 2014.
- « Archéologies révolutionnaires. Regards croisés sur la Tunisie et l’Égypte (2011-2013) », Année du Maghreb, 10-2014 (avec Giedre Sabaseviciute)
- « Cultures visuelles et révolutions : enjeux et nouvelles problématiques », Regards croisés, AHRF, n°372, avril-juin 2013 (Pascal Dupuy)
- « Portraits de peu. Le physionotrace au début du XIXe siècle », Revue d’histoire du XIXe siècle, n45, janvier 2013.
- « Les attentats sous la Révolution française », La Révolution française, 1- 2012.
- « Le procès révolutionnaire. Naissance d’une justice médiatique », Le Temps des Médias, n°15, automne 2010.
- « Ecrire la vie de Charlotte Corday. Naissance d’un lieu de mémoire dans le premier XIXe siècle », Revue d’Histoire du XIXe siècle, n°40, 2010, p. 27-41.
- « Le sourire de Marat. Du nouveau sur le Marat Assassiné de David », L’Histoire, juin 2009.
- « La violence évitée. Citoyens ordinaires face à l’assassinat de Marat », Revue d’Histoire Moderne et Contemporaine, 57-1, janvier-mars 2010.
- « De Corneille à Barcelone. Jacques François de Corday d’Armont, ou les espoirs déçus d’un noble en Révolution », Revue Historique, n°650, 2009.
- « Charlotte Corday et l’attentat contre Marat : événements, individus et écriture de l’histoire (1793- 2007) », Annales historiques de la Révolution française, (position de thèse), oct-déc 2008.
- « L’attentat contre Marat vu par la Chronique de Paris (juillet 1793) », dans M-E Thérenty (dir.),Orages, numéro spécial « Poétiques journalistiques », 2008.
- « Le procès Corday : retour aux sources », Annales Historiques de la Révolution française, janv-mars 2006.
- « Les cent vies de Charlotte Corday », L’Histoire, mars 2004.
Ouvrages individuels et direction d'ouvrages collectifs
- La Révolution française. Pratiques d’histoire, à paraître chez Fayard en 2018
- L’histoire en liberté. Dialogues avec Jean-Clément Martin (avec Virginie Martin), Paris, Publications de la Sorbonne, à paraître en 2017.
- Révolutionnaire malgré lui. Journal d’Adrien Duquesnoy, député de 89, Mercure de France, 2016
- Pour quoi faire la Révolution, (en collaboration avec Jean-Luc Chappey, Bernard Gainot, Frédéric Régent et Pierre Serna) Agone, 2012.
- Le Bain de l’histoire. Charlotte Corday et l’attentat contre Marat (1793-2009), Champ Vallon, 2009.
- Corday contre Marat. Deux siècles d’images, Artlys, 2009.
- Charlotte Corday en 30 Questions, Geste Editions, 2006.
Chapitres d'ouvrages
- « Emotions politiques : la Révolution française », dans Alain CORBIN, Jean-Jacques COURTINE et Georges VIGARELLO (dir.), Histoire des Emotions, t. 2, Paris, Seuil, 2016
- « La Terreur, une histoire européenne », dans Patrick BOUCHERON, Nicolas DELALANDE, Yann POTIN, Pierre SINGARAVELOU (dir.), Histoire mondiale de la France, Paris, Seuil, 2016.
- « Charlotte Corday ou la femme-monstre », dans Martial POIRSON(sir.), Amazones de la Révolution, Gourcuff Granedigo, 2016.
- Actes publiés de conférences internationales, congrès et colloques
- Emmanuel FUREIX (dir.), Iconoclasmes et révolutions de 1789 à nos jours, Seyssel, Champ Vallon, 2014, « Révolution et construction de l’espace public. L’iconoclasme à Paris en 1790 », p. 81-93.
- Keith M. BAKER and Dan EDELSTEIN (dir.), Scripting Revolutions. A Historical Approach to the Comparative Study of Revolutions, Stanford University Press, 2015, « Scripting the French - Revolution, Inventing the Terror: Marat’s Assassination and its Interpretations », p. 131-147.
- Gilles BERTRAND et Pierre SERNA (dir.), La République en voyage, Rennes, PUR, 2013, « L’errance républicaine, les Girondins et l’exil intérieur ».
- Philippe BOURDIN (dir.), Les nuits de la Révolution française, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, « Révolutionner la nuit : feux d’artifice et politique sous la Révolution française », p. 251-268. .
- Coline CARDI et Geneviève PRUVOST (dir.), Penser la Violence des femmes, Paris, La Découverte, 2012, « La baignoire et le couteau. L’assassinat de Marat (13 juillet 1793) ».
- Laurence GUIGNARD (dir.), Corps et machines à l’âge industriel, PUR, 2011, « Saisir les corps, comprendre la politique. Usages du physionotrace sous la Révolution française ».
- Loïc CADIET, Frédéric CHAUVAUD, Claude GAUVARD, Pauline SCHMITT PANTEL et Myriam - TSIKOUNAS (dir.), Figures de femmes criminelles, Paris, Publications de la Sorbonne, 2010, « Charlotte Corday : l’invention d’une criminelle au XIXe siècle », p. 281-294.
- Gilles MALANDAIN, Frédéric CHAUVAUD (dir.), Impossibles victimes, impossibles coupables. Les femmes devant la justice (XIXe-XXe siècles), Rennes, PUR, 2009, « Charlotte Corday : la construction d'une victime de l'histoire (fin du XIXe siècle - début du XXe siècle) », p. 189-199.
- Odile RUDELLE, Didier MAUS (dir.), Normandie constitutionnelle. Un berceau des droits civiques?, Economica, 2008, « Charlotte Corday et le « fédéralisme normand ». Souveraineté et violence en question pendant le débat sur la Constitution de l’an I », p. 153-165.
- Claire ANDRIEU, Maryline CRIVELLO, Danielle TARTAKOWSKY (dir.), Les Usages politiques du passé, PUP, 2006, pp. 83-91, « Les fêtes et l’histoire dans le nord du Cotentin : le passé entre demande sociale et instrumentalisation politique », p. 83-91.